Le Congrès pour la république (CpR) refuse, lui aussi, la signature de la feuille de route proposée par le quartet avant d’entamer le dialogue national et rejette «le chantage de certaines parties» ne marchera plus.
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Imed Daïmi, l’ex-militant d’Ennahdha devenu secrétaire général du CpR, a écrit, samedi matin, sur sa page Facebook officielle: «Ce qui se passe actuellement au Palais des congrès est une mascarade. Il n’est pas question de céder au chantage de certaines parties.» Il ajoute sur un ton ironique que «le quartet parrainant le dialogue, qui se présente comme soi-disant indépendant, est tombé dans le piège du chantage de ces parties», par allusion aux partis de l’opposition qui exige des partis de la troïka au pouvoir (Ennahdha, CpR et Ettakatol) qu’ils signent la feuille de route du quartet parrainant le dialogue national (UGTT, Utica, LTDH et Ordre des avocats) comme un gage de sérieux et de volonté de sortir le pays de la crise. Le CpR, ajoute Imed Daïmi, «est de bonne foi et il est venu pour participer au succès du dialogue national et refuse cette mascarade. Ce nouvel épisode va encore porter atteinte à l’union nationale et aggraver la crise dans le pays». Alors que les protagonistes discutent pour essayer d’aplanir les difficultés et ouvrir le dialogue national, comme prévu dans le programme convenu la veille avec le quartet, M. Daïmi, présent lui aussi au Palais des Congrès, trouve le temps de poster des commentaires sur sa page Facebook. C’est à se demander s’il ne les avait pas écrits... hier. Le scénario du refus du dialogue étant déjà prêt... La mascarade, c’est sans doute celle-là. Z. A. |
