C’est ce qu’a déclaré, sur Mosaïque FM, Abdelwaheb Maatar, ministre du Commerce et dirigeant du CpR, parti fondé par le président provisoire de la république, Moncef Marzouki.

M. Maatar a répété que son parti n’est en rien concerné par cette feuille de route, sauf si on change son contenu.

Ladite feuille de route pour la reprise du dialogue national, parrainée par le quartet (UGTT, Utica, Ordre des avocats, LTDH), stipule, entre autres points, la démission du gouvernement Ali Larayedh et son remplacement par un gouvernement de compétences nationales indépendantes.

«Nous ne signerons pas cette feuille de route. Même si nous appelons, nous aussi, au dialogue national, mais selon les exigences de toutes les parties. Nous persistons dans notre position et nous ne signerons rien. Qu’ils nous lancent ou pas un ultimatum, notre parti ne marchera pas», a-t-il précisé.

M. Maatar fait allusion ici au délai de deux jours que les parties participant au dialogue national ont donné aux parties récalcitrantes pour signer la feuille de route et rejoindre le dialogue.

Le ministre du Commerce, qui mélange allègrement sa fonction administrative et ses positions partisanes, avait déjà fait savoir, lors d’une réunion avec son personnel, la semaine dernière, que le gouvernement ne démissionnera qu’après les élections.

Z. A.