Abderrahmane Ladgham, ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption a présenté sa démission d’Ettakatol et ne veut plus en parler.
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Estimant que le parti de Mustapha Ben Jaâfar, président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), a tourné le dos à ses principes en devenant un satellite du parti islamiste Ennahdha, M. Ladgham a présenté sa démission le 7 octobre. La démission n’a cependant pas été acceptée par les dirigeants de ce parti de ce centre-gauche qui a perdu un grand nombre de ses militants et s’appuie désormais sur une foule d’opportunistes qui l’ont rejoint après les élections du 23 octobre 2011. Les dirigeants d’Ettakatol ont déclaré aux médias que M. Ladgham est membre du bureau politique du parti et du gouvernement et un élément qui a son poids sur la scène politique tunisienne. Ettakatol est en train de tenter de le convaincre pour qu’il revienne sur sa décision. Quatre jours après avoir présenté sa démission, Abderrahamane Ladgham,fils de l’ancien ministre de Bourguiba, Bahi Ladgham, semble avoir pris une décision irréversible. Pour lui, Ettakatol a commis des erreurs et des dépassements difficiles à rattraper. Ce parti a trop changé et il ne se reconnaît plus en lui, explique-t-il. Z. A. |
