Les réseaux sociaux ont diffusé ces derniers jours des vidéos où des individus appellent ouvertement à «égorger les opposants, et à leur tête Hamma Hammami» à l’occasion de l’Aid Al-Adha.
|
Dans un communiqué diffusé lundi, la Haute instance politique du Front du salut national (FSN), regroupant les plus importants partis de l’opposition, «condamne ces appels criminels, qui vise à diffuser la haine et la discorde dans le pays et qui sont devenus un phénomène banal sur les réseaux sociaux sans que leurs auteurs soient sévèrement poursuivis par la justice». La Haute instance politique du FSN «réprouve le silence du ministère public qui, à notre connaissance, n’a pas encore bougé le petit doigt alors qu’il s’empresse habituellement d’ouvrir des enquêtes à l’encontre d’artistes, de créateurs et de personnes exprimant des opinions ou des convictions opposées au pouvoir». Le FSN fait également assumer au gouvernement «la responsabilité de tout ce qui peut suivre ce genre de menaces et rappelle la conséquence du laxisme ayant marqué le traitement des menaces reçues par les martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi avant leur assassinat». I. B. Illustration: Hamma Hammami, leader du Front populaire. |
