Selon Mohamed Bennour, porte-parole de ce parti de centre-gauche allié du parti islamiste Ennahdha dans la coalition gouvernementale, 34 membres de diverses sections (Laouina, Kram et Carthage) ont présenté, samedi matin.

«Nous ignorons encore les raisons de leur départ et nous le regrettons. Pourtant, ils avaient présentés leur candidature au conseil national lors du dernier congrès du parti», a dit M. Bennour, laissant entendre que l’échec électoral serait derrière les démissions.

Le 7 octobre courant, Ettakatol avait perdu un membre de son bureau politique, Abderrahamane Ladgham, ministre chargé de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption. Malgré les tentatives du bureau exécutif pour le faire revenir sur sa décision, M. Ladgham a refusé le retrait de sa lettre de démission. Car, selon ses propres termes, il ne se voit plus dans ce parti qu’il ne reconnaît plus.

Depuis son alliance avec Ennahdha, dont il est devenu un appendice presque inutile, Ettakatol ne compte plus les départs. Il a ainsi perdu presque la moitié de ses députés à l’ANC.

Les sondages d’opinion le situent, aujourd’hui, ainsi que son président, dans les profondeurs du classement de popularité et des intentions de vote.

Z. A.

Illustration: le poisson est le symbole distinctif d'Ettakatol.