Ce démarrage a été annoncé, au cours d’une conférence de presse, aujourd’hui au palais des congrès à Tunis, donnée par Abderrahmane Ladgham, ministre en charge de la Gouvernance et de Lutte contre la corruption, et Samir Annabi, président de l’Instance nationale pour lutte contre la corruption.

L’annonce internationale de cet évènement a déjà été faite, officiellement, par Transparency International, le 16 octobre 2013.

La 16e édition de cette importante manifestation internationale se tiendra sous le slogan «Mettre Fin à l’Impunité».

C’est la 1ère fois qu’un tel congrès est organisé dans un pays arabe et la 2e fois en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Il réunira plus de 3.000 participants du monde entier.

Pour assurer la réussite de ce rendez-vous, un comité de pilotage a été créé sous la cotutelle du ministère de la Gouvernance et de Lutte contre la corruption et de l’Instance nationale pour lutte contre la corruption.

Ce comité veillera à ce que les dispositions nécessaires pour la tenue du congrès dans les meilleures conditions possibles soient prises, sachant que plusieurs pays frères et amis, ainsi que maintes organisations régionales et internationales, ont d’ores et déjà exprimé leur soutien pour la réussite de cet évènement.

Compte tenu du rôle actif des diverses composantes de la société civile tunisienne pour la diffusion de la culture de transparence, Transparency International a choisi l’association I Watch comme principal partenaire tunisien.

«Le choix de la Tunisie, comme pays d’accueil, par une organisation internationale de renommé qui mène le combat contre la corruption exprime largement la considération de cette organisation pour les efforts déployés par la Tunisie post-révolution en matière de lutte contre la corruption et de mise en place des mécanismes de prévention contre ce fléau, ainsi que son engagement à la consécration des principes de transparence, d’intégrité et de bonne gouvernance», indique un communiqué du ministère de la Gouvernance et de Lutte contre la corruption.

«Tout en souhaitant la bienvenue à ses invités à ce congrès mondial, la Tunisie attache beaucoup d’intérêt à la réussite de cet évènement et réitère sa volonté d’accélérer le rythme des réformes structurelles déjà entamées pour consacrer l’Etat de droit, la transparence, et la mise en place des mécanismes appropriés pour la prévention de la corruption et la promotion de l’image de la Tunisie au niveau régional et international et son rayonnement dans ce domaine», ajoute le communiqué.

I. B.