Les partis participant au dialogue national ont jusqu’à samedi 2 novembre pour se mettre d’accord sur le successeur de Ali Larayedh à la tête du gouvernement provisoire.
C’est ce qu’a déclaré, lundi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT) Houcine Abbassi, dans un entretien à la chaîne publique Watania 1. Selon M. Abassi, dont l’organisation parraine l’initiative de dialogue national avec trois autres organisations nationales (Utica, Ordre des Avocats et LTDH), les réunions organisées dans ce cadre ne sauraient remplacer l’Assemblée nationale constituante (ANC), qui reste la seule instance légitime, parce qu’élue. Par ailleurs, le dialogue national, où sont représentés les responsables des partis représentés à l’ANC, soutient l’assemblée pour aider le pays à sortir de la crise. Sur un autre plan, M. Abassi n’a pas fermé la porte devant les partis ayant refusé de se joindre au dialogue national, notamment le Congrès pour la République (CpR), membre de l’alliance gouvernementale actuelle, et Wafa, et les invite à se rattraper. Il a notamment précisé que le Quartet des organisations nationale parrainant le dialogue n’est pas concerné par le pouvoir et a tenu à remercier Ali Larayedh, chef du gouvernement provisoire, pour avoir présenté sa démission comme il est indiqué sur la feuille de la route du Quartet, et les députés retirés d’avoir réintégré l’ANC. M. Abassi a annoncé que le nom du prochain chef du gouvernement sera annoncé samedi 2 novembre. Z. A. |