Le ministère de l’Intérieur (MI) dément catégoriquement que des sources sécuritaires étrangères l’aient prévenu de menaces contre les dirigeants de Nida Tounes. Et affirme qu’il continuera de protéger le parti d’opposition.
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Le MI a publié sur sa page Facebook un communiqué dans lequel il dément avoir reçu d’une partie étrangère des alertes relatives à des menaces de mort ciblant des dirigeants de Nida Tounes. Et explique qu’il a pris les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et la protection, aussi bien des dirigeants que des locaux du parti de l’opposition. Selon Khemaies Ksila, Béji Caïd Essebsi, leader du parti, avait informé le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben jeddou, des informations qui lui étaient parvenues à propos de menaces à l’encontre de 5 dirigeants de Nida Tounes : lui-même, Mohsen marzouk, Lahar Akremi, Noureddine Ben Ticha et Mondher Belhaj Ali. Il est à rappeler que les dirigeants de l’opposition ont souvent été menacés par des groupes de la mouvance islamiste. Des assassinats politiques ont même frappé deux dirigeants du Front populaire (Chokri Belaïd le 6 février et Mohamed Brahmi le 25 juillet), assassinés par des extrémistes religieux, alors que le pays est actuellement le théâtre d’une montée du terrorisme salafiste jihadiste. La vigilance doit donc être de mise... Y. N. M. Illustration: siège du parti Nida Tounes au quartier des Berges du Lac à Tunis. Article lié : Tunisie-Politique : Cinq dirigeants de Nida Tounes menacés d’assassinat |
