Une vidéo fait le buzz sur les réseaux sociaux, montrant une discussion anodine entre les deux députés de l’Alliance démocratique, Mehdi Ben Gharbia et Najla Bouriel. Les esprits malsains y ont vu autre chose... VIDEO.
Personnage publique, titre alléchant et suggestif, une conjoncture particulièrement propice aux polémiques et aux coups bas et deux députés «décontractés»: voilà une recette pour faire un buzz facile et, surtout, indécent. Surtout quand la mauvaise foi s’y mêle. La vidéo du vrai faux «scandale» date, en effet, de 8 mois. Elle apparait aujourd’hui avec pour titre «Dialogue national ‘‘spécial’’ entre Mehdi Ben Gharbia et Najla Bourial» sur Shems FM, qui nous a habitué à mieux. Cette vidéo, qui en a fait jaser plus d’un sur le web, ne montre rien de vraiment choquant, sauf pour ceux qui ont l’esprit mal tourné. Comme ces internautes qui s’acharnent contre les deux députés, leur reprochant un maque de décence et de discipline en pleine séance plénière à l’Assemblée nationale constituante (ANC), comme si un aparté de quelques minutes allait provoquer un cataclysme dans le pays. Capture d'écran du post de Mehdi Ben Gharbia sur sa page Facebook. En voyant le nombre de partages de la vidéo, M. Ben Gharbia avait d’abord pensé qu’il s’agissait d’une séquence sciemment montée pour le dénigrer, ainsi que sa collègue et camarade du parti. En regardant la séquence en question, le député s’est souvenu de la discussion qu’il a eue avec sa collègue sur les bancs mêmes de l’Assemblée... il y a de cela 8 mois. «Je n'ai vu qu'un simple dialogue entre moi et un membre de mon parti», a-t-il commenté sur sa page Facebook, avant d’inviter les internautes surexcités à «continuer à partager». «Aucun problème si vous n'avez rien d'autre à faire», leur a-t-il lancé, sur un ton railleur. Ironie de l’histoire : ce sont ceux que ne choque pas le "jihad nikah" (la prostitution au nom de la religion" qui se sont montrés le plus offusqués par une banale conversion entre un homme et une femme sur les bancs d’une assemblée nationale. Y. N. M. |