«Le mouvement Ennahdha assume l’entière responsabilité dans l’échec du dialogue national», a déclaré, lundi soir, Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, ajoutant que «l’attachement d’Ennahdha à Ahmed Mestiri n’est pas justifiable».

M. Hammami, qui parlait aux journalistes à l’issue de l’annonce de la suspension du dialogue national en raison de l’incapacité des protagonistes à parvenir à un accord sur le nom du prochain chef du gouvernement, a ajouté: «Nous avons proposé, de notre côté, plusieurs personnalité nationales et nous pensons que le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pourrait être l’homme de la situation et assumer le poste de chef du gouvernement».

Reste que Houcine Abassi, qui pilote le dialogue national et ne désespère pas de le voir aboutir, a rejeté cette proposition.

«L’UGTT n’est pas intéressée par les postes de responsabilité. Ce qui lui importe c’est de sauver le pays, d’assurer le consensus et de faire face au terrorisme», a-t-il expliqué.

I. B.