Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT), qui parraine le dialogue national, écarte Ahmed Mestiri et de Mohamed Ennaceur de la candidature à la présidence du gouvernement.
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M. Abassi a déclaré aux médias qu’Ahmed Mestiri et Mohamed Ennaceur, anciens ministres sous Bourguiba, devenus un objet de divergence entre les partis et un problème risquant de faire échouer le dialogue national, ne devront pas rester en lice pour le poste de chef de gouvernement. D’autres candidats seront proposés dès la reprise du dialogue national, interrompu depuis lundi dernier faute d’accord entre les protagonistes politiques sur la personnalité devant conduire le prochain gouvernement. Ahmed Mestiri, candidat du parti islamiste Ennahdha, mais aussi d’Ettakatol, a été rejeté par l’opposition. Son indépendance et son charisme n’ont pas été contestés, mais il a été jugé très âgé (88 ans) pour pouvoir assumer les hautes charges de l’Etat, qui plus est, à un moment crucial de l’histoire du pays et dans une conjoncture de crise généralisée. L’opposition, pour sa part, a proposé la candidature de Mohamed Ennaceur, tout aussi compétent et indépendant, mais plus frais (79 ans). Z. A. |
