palais gouvernement kasbah 8 12Selon une enquête de Tunisie Sondage, près d’un Tunisien sur deux estime que le nouveau chef du gouvernement devrait être une personnalité politique expérimentée et respectée par tous, et le dossier sécuritaire doit être sa priorité.

Deux semaines après le début du dialogue national, suspendu depuis lundi soir faute de consensus entre les partis politique sur la personnalité devant conduire le prochain gouvernement, une enquête réalisée par l’institut d’études marketing et d'opinions Tunisie Sondage révèle que 49% des Tunisiens estiment que le nouveau chef du gouvernement devrait être une personnalité politique expérimentée et respectée par tous, alors que 31% des répondants préfèrent une compétence reconnue en matière économique, 11% optent pour une personnalité ayant une crédibilité sur le plan international et 9% préconisent un profil d’expert chevronné en sécurité.

Donc, en d'autres ermes, plutôt Ahmed Mestiri et Mohamed Ennaceur que Mustapha Kamel Nabli et Jalloul Ayed. 

Selon l’enquête réalisée en ligne du 3 au 6 novembre sur un échantillon de 740 personnes, les Tunisiens pensent que la sécurité est la première priorité du nouveau chef du gouvernement (46%), suivie de la transition démocratique (31%), de l’économie (19%) et enfin de la situation sociale (4%).

La lutte contre le terrorisme est considérée par les répondants comme la première priorité en matière de sécurité (49%), alors que la restauration de la confiance pour rassurer les investisseurs et les bailleurs de fonds est la première priorité en matière économique (53%).

En ce qui concerne la transition démocratique, 44% des Tunisiens considèrent que la première priorité porte sur la fixation d’une date pour les prochaines élections.

Les Tunisiens restent cependant partagés sur la principale priorité sur le plan social : engager des réformes sociales (38%), lutter contre les inégalités et les discriminations (35%) et régler le dossier des martyrs et des blessés de la révolution (24%).

Enfin, les Tunisiens sont partagés sur les chances de réussite de la personne choisie pour conduire le nouveau gouvernement: 44% ne se prononcent pas, 30% se disent et 26% sont optimistes.

I. B. (avec Tap).