Lors d'un meeting, samedi, dans la localité d'Om Laâdham, gouvernorat de Sidi Bouzid (centre), M. Abbou a affirmé que son parti s'oppose à toute tentative de coup d’Etat et d’atteinte à la légitimité électorale, par allusion à ce qui s’est passé en Egypte et que certains Tunisiens présentent comme une solution pour la Tunisie.

Il s’est aussi prononcé de manière catégorique contre le retour de la dictature, par allusion aux tentations autoritaires du parti islamiste Ennahdha, qui cherche à instaurer sa domination sur tous les rouages de l’Etat.

M. Abbou renvoie ainsi dos-à-dos les partis de l’opposition réunies au sein du Front du salut national (FSN) et la «troïka», la coalition au pouvoir, dominée par Ennahdha.

Fidèle à sa ligne centriste et consensuelle, le chef du Courant démocratique a appelé toutes les parties, pouvoir et opposition, à faire avorter toute tentative pour enfoncer le pays dans le chaos.

Comment améliorer la situation sécuritaire et économique dans le pays et rassurer les citoyens? Réponse de M. Abbou : le gouvernement doit engager des réformes dans tous les secteurs et éviter les nominations suspectes et parachutées, notamment à la tête des médias publics.

I. B. (avec Tap).