«Si mon parcours ne plaît pas à Mohamed Abbou, demandez-lui ce qu’a-t-il fait, lui, de particulier, sinon de s’être cousu les lèvres en 2009», a déclaré, sur un ton railleur, Béji Caïd Essebsi, leader de Nida Tounes.
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Visiblement agacé par les critiques répétées de Mohamed Abbou, fondateur du parti du Courant Démocratique et ancien secrétaire général du Congrès pour la république (CpR), M. Caïd Essebsi a cru devoir lui rappeler qu’il n’a, lui, qu’un seul fait d’arme : celui de s’être fait coudre les lèvres, alors qu’il était en prison, en 2009. Il est vrai que Mohamed Abbou ne cesse de s’en prendre à Béji Caïd Essebsi, lui réservant presque exclusivement ses critiques. On lui a rarement entendu, en effet, des critiques envers Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki ou Mustapha Ben Jaâfar. C’est aussi le cas de son épouse, la députée Samia Abbou, qui avait même déclaré un jour que M. Caïd Essebsi était responsable de l’assassinat du leader de l’opposition Chokri Belaïd. Elle a se confondre ensuite en de filandreuses justifications. Z. A. |
