Abdelkarim Zbidi, médecin militaire de son état et ancien ministre de la Défense dans le premier gouvernement post-révolution, serait le prochain chef du gouvernement pour une durée de 6 mois.
Selon des bruits de couloir, toutes les parties ont accepté la candidature de ce parfait commis de l’Etat, qui a su traverser les années Ben Ali sans se mouiller, tout en gardant son indépendance vis-à-vis des partis, pour remplacer le Nahdhaoui Ali Larayedh, chef du gouvernement démissionnaire, pour conduire le pays jusqu’aux prochaines élections, probablement dans 6 mois. Lors de leur réunion avec Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne de taravail (UGTT), aucun des partis engagés dans le dialogue national n’a rejeté la candidature de M. Zbidi. Le président provisoire de la république Moncef Marzouki, qui avait eu des embrouilles avec l’intéressé, aurait affirmé n'avoir aucune objection à l’encontre de cette candidature. Ce dernier a déclaré, dans une récente interview accordée à l’agence de presse turque "Anatolie" (AA), que les partis ayant signé la feuille de route proposée par le Quartet se sont mis d’accord sur un nom qui sera annoncé en début de la semaine prochaine lors de la reprise du dialogue national. Selon M. Marzouki, qui s’est gardé de citer le nom du candidat en question, le pays n’est pas prêt à passer un autre été sans un gouvernement élu et sans stabilité politique, ajoutant que les élections auront lieu dans 6 mois, c’est-à-dire avant l’été prochain. «Personne n’a aujourd’hui intérêt au report des élections», a-t-il conclu. Z. A. |