Selon Taïeb Baccouche, secrétaire général de Nida Tounes, aucun consensus n’a pu être obtenu entre les partis sur la personnalité devant diriger le prochain gouvernement ni sur la reprise du dialogue national en début de la semaine prochaine.
Les discussions sont encore en cours et ne semblent pas avancer vers une solution du blocage politique actuel à propos de celui qui va succéder au chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh, officiellement démissionnaire. La reprise du dialogue national, à partir de lundi prochain, comme espéré par le Quartet parrainant le dialogue national (UGTT, Utica, Ordre des avocats et LTDH), reste suspendu à un improbable consensus entre la Troïka dominée par le parti islamiste Ennahdha et les partis de l’opposition réunis au sein du Front du salut national (FSN). En affirmant, aujourd’hui, que ce consensus n’a pas encore été trouvé, Taïeb Baccouche a désavoué le président provisoire de la république Moncef Marzouki qui a déclaré, dans un entretien à l’agence de presse turque Al Anadhoul, que les partis signataires de la feuille de route du Quartet se sont mis déjà d’accord sur un nom qui sera annoncé lors de la reprise du dialogue national, en début de la semaine prochaine. M. Baccouche a indiqué aux médias que les négociations se poursuivent et que le dialogue national ne reprendra qu’après la révision des procédures de travail au sein l’Assemblée nationale constituante (ANC), devenue en elle même un problème. Z. A. |