Le ministre du Transport Abdelkarim Harouni a promis aux partisans d’Ennahdha à Sakiet Ezzit (Sfax, sud-est) la révision de toutes les nominations et recrutements effectués dans le secteur du transport au cours des 5 dernières années.
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Le ministre, qui intervenait lors d’un meeting organisé par le bureau régional du parti islamiste Ennahdha, samedi à Sakiet Ezzit, a aussi menacé de sanctions tous ceux «qui cherchent à perturber le secteur en observant des grèves et en coupant des routes». «S’il y a des revendications sociales légitimes, nous sommes ouverts au dialogue. Sinon il y a des mesures judiciaires et disciplinaires qui seront prises», a-t-il déclaré devant un parterre de partisans d’Ennahdha. Depuis que Abdelkarim Harouni – auteur de la fameuse phrase: «Ennahdha est au dessus des lois et au dessus de la constitution» – est aux commandes du ministère du Transport, on ne compte plus les grèves et les sit-in de protestation. Celles-ci portent sur des revendications sociales et des promesses non tenues, mais aussi, et surtout, sur les nominations de personnes non qualifiées à des postes clés sur la base de leur appartenance au parti Ennahdha. Et M. Harouni ne s’est pas privé de mettre plusieurs de ses hommes à la tête de structures publiques dépendant de son ministère. Cela s’appelle clientélisme, népotisme et même corruption, pratiques incompatibles avec la construction démocratique dont rêvent les Tunisiens. Z. A. |
