zied daoulatli 11 21Zied Daoulatli, le très discret (et presque effacé) député d’Ennahdha prendra-t-il la place de Ali Larayedh au Palais du Gouvernement à la Kasbah? Ce serait, décidément, une très mauvaise idée.

Selon nos confrères d’‘‘Espace Manager’’, les discussions au sein du parti Ennahdha à propos du nom du prochain chef de gouvernement provisoire ont pris un nouveau tournant en vue de sortir le pays de la crise qui ne cesse de s’amplifier avec son lot de risques au quotidien.

Selon la même source, le remplacement d’Ali Larayedh est devenu inévitable et les partisans d’Ennahdha en sont convaincus. Car, le chef du gouvernement ne jouit plus d’une bonne presse ni au sein de la centrale patronale, ni au sein la centrale ouvrière et encore moins sur le plan de la diplomatie étrangère.

Le nom proposé, et qui revient souvent dans les couloirs de Mont-Plaisir, où se trouve le siège d’Ennahdha, est celui de Zied Daoulatli, député et membre du Conseil de la Choura du parti islamiste au pouvoir.

Cette proposition pourrait être adoptée après l’échec (programmé) du Dialogue national sous le patronage du Quartet et, avec lui, des projets de gouvernement de compétences nationales indépendantes ou de gouvernement de coalition nationale, qui se mijotent encore actuellement dans les coulisses.

Reste que cette proposition aura du mal à convaincre, même à l’intérieur d’Ennahdha. Et pour cause : M. Daoulatli n’a aucun charisme politique. Dénué d’expérience, mais surtout effacé – on l’a rarement entendu intervenir à m’Assemblée nationale constituante (ANC) et dans les médias –, il pourrait difficilement occuper le poste de Premier ministre.

Z. A.