chawki tabib jalloul ayed 12 2«L’accord sur un nouveau chef de gouvernement a beaucoup tardé», estime Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), qui n’e peut plus de donner rendez-vous aux Tunisiens, sans qu’aucun n’ait été fructueux.

Dans une déclaration à Express FM, M. Ben Moussa a indiqué que la journée de mercredi est la date butoir pour trouver un consensus autour de l’un des deux candidats en lice pour la présidence du gouvernement, à savoir le juriste Chawki Tabib ou le banquier Jalloul Ayed.

M. Ben Moussa a ajouté que si cette date butoir n’est pas respectée, il ne pourrait plus continuer à siéger au sein du Quartette parrainant le dialogue national, et annoncerait son retrait.

Le dialogue national a commencé le 23 octobre dernier. Plus d’un mois après, c’est le statu quo: un gouvernement provisoire qui s’accroche au pouvoir, pourtant illégitime depuis plus d’une année, et une opposition impuissante et qui peine à se faire entendre et à faire avancer le dialogue…

Les Tunisiens, dans leur majorité, n’ont plus confiance dans leurs dirigeants politiques, qui perdent ce qui reste de leur crédibilité jour-après-jour, alors que le pays s’enfonce dans la crise.

Y. N. M.