A la veille de la 61e anniversaire de l’assassinat du militant Farhat Hached, la première pierre du musée érigé à sa mémoire a été posée aujourd’hui, à la Kasbah, où se trouve son mausolée.
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Farhat Hached, fondateur de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a été assassiné le 5 décembre 1952 par La Main Rouge, une organisation terroriste constituée de colons français. Les syndicalistes, mais pas seulement, ont organisé, mercredi, une marche depuis le siège de l’UGTT, place Mohamed Ali, au centre ville de Tunis, jusqu’à la place la Kasbah.
Noureddine Hached, sa mère et Houcine Abassi à leur arrivée devant le musée Farhat Hached. De nombreux citoyens ont fait le déplacement pour rendre hommage au martyr de la nation, dont la mémoire est toujours vivante parmi les Tunisiens, aux côtés notamment de son fils, Noureddine Hached, de sa veuve, du secrétaire générale l’UGTT, Houcine Abassi, et du ministre de la Culture Mehdi Mabouk.
Inauguration du musée Farhat Hached. A cette occasion, Noureddine Hached a déclaré que le projet du musée, piloté par le ministère de la Culture en coopération avec l’UGTT, a pour but de garder «la mémoire de l’histoire tunisienne». Y. N. M. |
