Radhia Nasraoui, avocate et présidente de l’Association tunisienne pour la lutte contre la torture (ATLCT), a formellement démenti «avoir souhaité un putsch militaire en Tunisie, comme cela s’est passé en l’Egypte».
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Mme Nasraoui, l’épouse de Hamma Hammami, dirigeant du Parti des Travailleurs (PT), du Front populaire (FP) et du Front du salut national (FSN), explique que ses propos ont été déformés par le journal égyptien ‘‘Al-Yaoum Essabaâ’’. C'est une intox et une pure invention du journaliste, précise-t-elle, ajoutant que ses déclarations exactes exprimaient un espoir de voir l'armée, non pas en confrontation avec le peuple, mais plutôt solidaire avec lui. «Cela ne veut certainement pas dire que l'armée prenne le pouvoir par la force», ajoute-t-elle. L’avocate ajoute aussi que toute personne intègre et la connaissant bien ne peut croire qu’elle ait pu dire de pareilles choses. «Etant juriste et militante, démocrate et pacifiste, je ne peux, en aucun cas, souhaiter un coup d'Etat», a-t-elle conclu dans un communiqué publié mercredi. Y. N. M.
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