Des partisans de la Coordination nationale de soutien à la révolution (CNSR), créées récemment, se sont rassemblés aujourd’hui à la Kasbah pour commémorer le 3e anniversaire de la révolution. Et appeler à l’instauration d’un Etat islamique.
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Ils étaient à peine un millier à célébrer ce que certains d’entre eux mettent sous le signe de «la liberté retrouvée» et d’autres sous celui de la «restauration du califat» (Pas moins?!) Les participants, qui ont scandé que l’islam est la solution de tous les problèmes de la Tunisie, ont également protesté contre le classement du mouvement Ansar Charia par les autorités comme organisation terroriste et demandé la libération du journaliste Maher Zid, arrêté le 8 novembre dernier, et accusé de possession illégale de documents en rapport avec des affaires terroristes en cours d’instruction judiciaire.
Appel à la libération du greffier (et journaliste d'investigation occasionnel) Maher Zid. La CNSR, créée le 5 décembre, est composée de plusieurs partis et mouvements islamistes proches d’Ennahdha, notamment les partis Wafa (Loyauté), Jibhat Al-Islah (Front de la réforme), El-Assala (Authenticité), Al-Adala Wa-Tanmia (Justice et développement), les Révolutionnaires du Kram (membres des Ligues de protection de la révolution, milices violentes au service d’Ennahdha), le Mouvement Salafiste, le Front des associations islamistes, le Mouvement des Frères musulmans, l’Organisation tunisienne du travail (OTT, proche d’Ennahdha), de l’Union générale tunisienne des étudiants (UGTE, proche d’Ennahdha) et plusieurs autres associations islamiste créées au lendemain des élections du 23 octobre 2011. Y. N. M. |
