aziz krichen 6 18Le conseiller politique à la présidence de la république Aziz Krichen a annoncé, jeudi 19 décembre, sa démission du Congrès pour la république (CpR), tout en gardant un pied au Palais de Carthage.

C’est sur sa page Facebook, que Aziz Krichen, militant historique de la gauche tunisienne, a annoncé, aujourd’hui, sa démission du parti fondé par Moncef Marzouki, président provisoire de la république, qu’il avait rejoint quelques mois après les élections du 23 octobre 2011.

Dès l’annonce de cette démission, certains de ses amis l’ont félicité en lui disant que la greffe n’aurait jamais pu prendre avec un parti opportuniste et dangereux.

D’autres lui ont reproché de rester encore à Carthage et de continuer à rouler pour le président Marzouki et d’écorner encore son image après tant d’années d’exil et de combat.

Voici, par ailleurs, le texte posté par M. Krichen sur sa page Facebook où il explique sa décision:

«Je n'ai jamais été réellement convaincu par l'orientation politique du CpR. Je l'ai pourtant rejoint en août 2012 parce que je considérais qu'il pouvait mûrir et évoluer, étant donné les responsabilités qui étaient désormais les siennes. J'ai rapidement déchanté. Ces derniers mois en particulier, les divergences ont atteint une gravité telle que j'ai décidé de ne plus participer aux réunions de ses instances dirigeantes. Les choses ne s'arrangeant pas, j'ai fini par envoyer une lettre formelle de démission à tous les membres du BP. Je rends aujourd'hui cette démission publique, pour informer l'opinion et les militants – en assurant ces derniers que je leur garde les mêmes sentiments de camaraderie et d'affection».

Z. A.