abderraouf ayadi 11 21Abderraouf Ayadi, président du mouvement Wafa, n’a pas pu, jeudi soir sur Nessma TV, contenir sa colère contre les médias, quittant le plateau sans même s’excuser.

Selon lui, les journalistes sont de la «pire racaille» et ne ratent aucune occasion pour le dénigrer.

Affirmant avoir toujours plaidé, en tant qu’avocat, la cause de tous les opposants sans aucune distinction, il a tenu à préciser qu’il n’a jamais dit du mal de Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, et ne l’a jamais accusé d’être un agent dela France comme le prétendent certains journaux.

La vidéo de l’un de ses discours partagée sur les réseaux sociaux le montre pourtant en train de dénigrer Rached Ghannouchi, qu’il compare à Bourguiba, décidant du sort de la Tunisie auprès des responsables français. VIDEO.

Interrogé sur sa défense des salafistes jihadistes, il a nié en bloc, malgré l’existence d’enregistrements de ses déclarations à ce sujet.

Abderraouf Ayadi, qui était très en colère et tremblait, ne trouvant pas les mots pour se défendre, a fini par quitter le plateau sans s’excuser.

La même scène s’est déroulée, peu de temps avant sur la même chaine, avec le prédicateur et activiste islamiste Adel Almi, qui parlait d'interdiction de l'adoption, de la séparation entre filles et garçons dans les écoles, de la restauration de la polygamie, interdite en Tunisie depuis 1956, et autres principes de la charia qui seront «les points forts» du programme du parti Tounes Zeitouna qu’il compte créer. Il a déjà déposé la demande d'autorisation aux autorités compétentes.

Z. A.