Des internautes tunisiens ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour que le prochain chef du gouvernement Mehdi Jomaâ nomme l’imam Farid Beji à la tête du ministère des Affaires religieuses, en remplacement de Noureddine Khademi, qui n’a pas su faire face à la montée des courants salafistes wahhabites dans les mosquées et parmi les jeunes, laissant prospérer les courants jihadistes et les réseaux de recrutement pour le jihad en Syrie et ailleurs.

Les Tunisiens, dans leur majorité, semblent faire confiance à l’imam Farid Beji, digne représentant de l’école théologique de la mosquée Zitouna, ouverte et modérée.

L’imam Farid Beji a toujours plaidé pour un islam non politisé et des mosquées protégées des influences politiques et du prosélytisme wahhabite.

Cette position pondérée, qui déplaît aux islamistes extrémistes, lui a valu des menaces de mort, mais le respect d’un grand nombre de ses compatriotes qui voient en lui un futur ministre des Affaires religieuses ou, tout au moins, un chargé des cultes.

Z. A.