Mehdi Jomaâ, prochain chef du gouvernement, réussira-t-il à réparer les dégâts au ministère de la Justice causés par l’islamiste Noureddine Bhiri et le soi-disant indépendant Nadhir Ben Ammou?
A croire les déclarations de Raoudha Karafi, nouvelle présidente de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Mehdi Jomaâ, qu’elle a rencontré samedi, a fait part de sa volonté d’améliorer les relations professionnelles entre le département de la Justice, très interventionniste jusque-là, et les magistrats, très soucieux de leur indépendance du pouvoir exécutif. «Mehdi Jomaâ a fait part de sa volonté de réussir le processus transitoire en établissant le dialogue entre le pouvoir exécutif et les magistrats», indique un communiqué de l’AMT, rendu public samedi, suite au premier contact entre Raoudha Karafi et Mehdi Jomaâ. On aura une première confirmation de cette volonté avec la nomination du prochain ministre de la Justice. Z. A. |