hassen ezzeddine 1 4Deux dirigeants du Jihad islamique palestinien et du Hezbollah libanais empêchés d’entrée en Tunisie pour participer à un colloque contre le sionisme. Les organisateurs dénoncent «une collusion avec l’ennemi israélien».

Le ministère des Affaires étrangères, à travers l’ambassade de Tunisie à Beyrouth, a rejeté une demande de visa à Imed Rifaï, dirigeant du mouvement du Jihad islamique palestinien.

La sécurité de l’aéroport de Tunis-Carthage a, de son côté, renvoyé dans son pays le dirigeant du Hezbollah libanais Hassen Ezzeddine, débarqué à Tunis, vendredi 3 janvier, vers 17 heures. Il était pourtant muni d’un visa délivré par l’ambassade de Tunisie à Beyrouth.

Les deux dirigeants politiques devaient participer à un colloque sur «la souveraineté nationale et la lutte dans l’action arabe», organisé aujourd’hui à Tunis par une Coalition des forces antisionistes, à l’occasion de la célébration du 3e anniversaire du déclenchement des révolutions arabes.

Dans un communiqué publié vendredi soir, par la Ligue tunisienne de la tolérance (OTT), l’une des associations membre de ladite Coalition, a dénoncé l’interdiction d’entrée dans le territoire tunisien de personnalités qui se sont distinguées dans la lutte de libération arabe, en Palestine et au Liban, et demandé au gouvernement tunisien de présenter des excuses pour son geste «qui remplira joie les sionistes».

I. B.

Illustration: Hassen Ezzeddine.