Le député de l’opposition a expliqué à Kapitalis que l’acharnement des partisans d’Ennahdha contre sa personne a commencé après son appel, il y a quelques jours, à réviser à la baisse le budget de l’Assemblée nationale constituante (ANC).

Il a ajouté que cette campagne de dénigrement, où les insultes côtoient les menaces de mort, a été alimentée par les fausses accusations portées contre lui par Mokhtar Lammouchi, député d’Ennahdha, selon lesquelles il aurait menacé de tuer des députés islamistes.

Dans le même temps, une vidéo manipulée circule sur les réseaux sociaux, diffusée par les mêmes groupes pro-Ennahdha, où l’on voit Mongi Rahoui qualifier le Coran de «livre incitant au terrorisme».

«La vidéo a été montée de toutes pièces et trafiquée. Je n’ai jamais parlé ainsi du saint Coran. Ils veulent, par ce montage grossier, inciter des éléments islamistes radicaux à m’éliminer physiquement. Une manipulation similaire a précédé l’assassinat de mon camarade Chokri Belaïd par des extrémistes religieux», nous a encore confié Mongi Rahoui, ajoutant qu’il fait porter la responsabilité à Ennahdha de tout mal qui pourrait lui arriver à cause de ces manipulations et de ces mensonges.

«Sachez cependant que ces menaces ne me feront pas taire et ne m’empêcheront pas de dire la vérité et de défendre les citoyens, comme juré et promis», a-t-il conclu.

Y. N. M.