Le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou aurait confirmé à Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne de travail (Ugtt), l’existence d’une menace de mort contre de Mongi Rahoui, député du Front populaire (gauche radicale).
C’est ce qu’a affirmé Mohamed Jemour, secrétaire général adjoint du Parti des patriotes démocrates unifié (Watad), ajoutant que plusieurs députés du Front populaire vont rencontrer, dimanche à 13 heures, le ministre de l’Intérieur pour lui demander davantage d’informations à propos de cette menace. Mongi Rahoui a, de son côté, confirmé avoir reçu des informations indiquant qu’un plan a été mis en route pour sa liquidation suite aux déclarations de Habib Ellouze, député du parti islamiste Ennahdha, le qualifiant d’adversaire de l’islam. Ce dernier s’est défendu en disant qu’il a seulement exprimé son étonnement face à la réaction de Mongi Rahoui hostile à la demande faite par le député islamiste Sadok Chourou d’indiquer que l’islam est la religion des Tunisiens dans le préambule de la constitution. «Je ne suis pas un chef de gang et mes déclarations ne sauraient constituer des appels au meurtre», a-t-il dit. Z. A. |