Contrairement à ce qui a été relayé par certains médias proches de la Kasbah et de Carthage, François Hollande ne pourra pas honorer l’invitation de son homologue Moncef Marzouki, président provisoire de la république, car son programme prévoit, le 14 janvier, une rencontre avec les médias à l’occasion des traditionnels vœux à la presse.

De son côté, la chancelière allemande, blessée en faisant hier du ski, a dû annuler tous ses rendez-vous à une date ultérieure. Et il est peu probable qu’elle fasse le déplacement à Tunis, si tant est qu’elle l’ait prévu. Ce que des sources à Berlin écartent à demi-mot.

Par ailleurs, rien n’est encore confirmé en ce qui concerne le président américain Barak Obama, le Premier ministre britannique David Cameron, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies Ban Ki-moon, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, la présidente de la Commission de l’Union africaine Dlamini-Zuma, le secrétaire général de la Ligue arabe Nabi Al-Arabi et autres dirigeants de pays arabes sur la liste des invités…

Reste l'émir du Qatar, mais là aussi, il n'est pas sûr que son altesse se dérange pour si peu: il a beaucoup à faire en Egypte et en Syrie...

Il est vrai que la révolution tunisienne, confisquée par une poignée d’incompétents assoiffés de pouvoir et de privilèges, a beaucoup perdu de son aura des premiers mois.

Z. A.