manif magistrats 1 15Les partis participant au dialogue national, y compris Ettakatol, membre de la coalition au pouvoir, réitèrent leur attachement à la version consensuelle de l’article 103 du projet de constitution relatif à l’indépendance de la justice.

A l’issue d’une réunion de concertation, mercredi 15 janvier, les partis participant au dialogue national ont publié un communiqué où ils déplorent l’amendement de l’article 103 et l’abandon de sa version initiale obtenue par consensus entre tous les partis participant au dialogue national.

Les partis «expriment leur attachement à l’indépendance du pouvoir judiciaire et leur appui aux mouvements des magistrats visant à défendre cette revendication populaire».

Ils appellent, par ailleurs, le Quartet «à mettre face à leurs responsabilités les parties qui cherchent à perturber le processus constitutionnel, en privant le peuple tunisien d’une constitution répondant à ses aspirations et en essayant de geler le travail de la commission des consensus», au sein de l’Assemblée nationale constituante (ANC).

Les partis font ici allusion au parti islamiste Ennahdha et à certains de ses alliés du moment, notamment les députés du Congrès pour la république (CpR), du parti Wafa, du Tayar Al-Mahabba et autres...

Les partis signataires du communiqué appellent également le Quartet à «activer le rôle du dialogue national, notamment dans ses relations avec la présidence de l’ANC» et à «présenter aux réunion du dialogue national tous les articles difficile à faire accepter par consensus au sein de l’Assemblée.»

Les partis signataires du communiqué sont le Courant populaire, le Parti des patriotes démocrates unifié, le Parti des Travailleurs, le Parti populaire progressiste, le Mouvement du Tunisien, le Front national tunisien, le Parti républicain maghrébin, l’Initiative nationale constitutionnelle, El-Amen, Al Massar, Ettakatol, Afek Tounes, Nida Tounes.

I. B.