A l’occasion du 68e anniversaire de sa création, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a inauguré, dimanche 19 janvier, son nouveau siège à la Cité El Khadhra. Un bâtiment de 7 étages et d’une facture moderne.
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La cérémonie d’inauguration a été présidée par Houcine Abassi, secrétaire général, en présence de son prédécesseur Abdessalem Jrad. Différents partis politiques, l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, (Utica), la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), l’Ordre des avocats et le Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), entre autres représentants de la société civile, ont pris part à l’événement.
Houcine Abassi et Abdessalem Jerad inaugurent le nouveau siège de la centrale syndicale. Les familles des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ont également été conviés à la cérémonie. L’ouvrage, dont la construction a démarré en 2009, a coûté 27 millions de dinars. «Il représentera un symbole de fierté pour les générations futures», a déclaré Houcine Abassi. Dans son discours prononcé à cette occasion, le secrétaire général a également condamné les appels à la violence et affirmé que l’UGTT se battra encore pour que les Ligues de la protection de la révolution (LPR, milices violentes au service d’Ennahdha NDLR), soient dissoutes dans les meilleurs délais.
Un bâtiment de facture moderne. «Notre Révolution ne se résume pas à des appels à l’instauration du califat islamique. Ce sont ces slogans qui ont tué Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, ainsi que de nombreux militaires tunisiens, morts en combattant le terrorisme», a-t-il déclaré. Houcine Abassi a, de nouveau, appelé tous les acteurs politiques et de la société civile à privilégier l’intérêt du pays et à mettre de côté leurs rivalités et leurs intérêts particuliers, afin de contribuer à la réussite de la transition démocratique. Y. N. M. |
