Invité par l’Union générale tunisienne de travail (UGTT), à l’occasion de son 68e anniversaire, le maire de Paris Bertrand Delanoë sera honoré, lundi 20 janvier, à l’hôtel El-Mechtel de Tunis.
Parmi les invités à cette cérémonie, on citera l’Ordre national des avocats, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica). Ce sont les trois partenaires de l’UGTT au sein du Quartet, parrain du «dialogue national», qui a permis de résoudre la crise politique dans le pays après l’assassinat des deux dirigeants de gauche : Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Farhat Hached a le droit aux honneurs posthumes à Paris. «L’UGTT a souhaité inviter Bertrand Delanoë et lui rendre hommage pour son soutien, ainsi que celui de la ville de Paris, à l’avènement d’une Tunisie démocratique», lit-on dans un communiqué de l’ambassade de France en Tunisie. «L’événement le plus manifeste de ce soutien de Paris a été l’inauguration, le 30 avril dernier, dans le 13e arrondissement, de la place Farhat Hached, fondateur du syndicat et figure emblématique de l’indépendance tunisienne, assassiné en 1952», ajoute le communiqué. Sans préciser (et cela se comprend) que les auteurs du meurtre étaient un groupe de colons extrémistes français. Houcine Abassi distigue Bertrand Delanoë. Le communiqué a précisé que «cette dénomination a précédé de peu la remise par le Président de la République des archives française relatives à cet assassinat à Nouredine Hached, le fils de Farhat Hached, comme l’UGTT le demandait depuis des décennies». Z. A. |