Suite aux révélations faites par le général Ahmed Chabir dans l’émission ‘‘Liman yajro’ faqat’’ sur Ettounsia TV, le dimanche 12 janvier 2014, à propos de l’infiltration du ministère de l’Intérieur par des services étrangers, lors des événements de la révolution tunisienne, entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011, le tribunal militaire de Tunis, a décidé, aujourd’hui, le renvoi de l’affaire des martyrs et blessés de la révolution (de Tunis, Bizerte, Nabeul, Sousse, Zaghouan et Monastir), au 23 janvier 2014, et la convocation du général Ahmed Chabir, du général Rachid Ammar, du colonel Mokhtar Ben Nasr et du journaliste Samir El Ouafi, animateur de l’émission ‘‘Liman yajro’ faqat’’, pour être auditionnés par un juge militaire en relation avec cette affaire.

La justice militaire cherche à délimiter les responsabilités des forces de sécurité dans la répression sanglante des soulèvements populaires ayant abouti à la chute de l’ancien régime.

Ahmed Chabir avait, dans la même émission, accusé le général Ali Sériati, ex-chef de la garde présidentielle, d’avoir, le 14 janvier 2011, inondé l’ex-président Ben Ali de fausses informations afin de le pousser à quitter le pays.

Il a aussi affirmé que l’ex-président n’a pas donné d’instructions à l’armée nationale de tirer sur les manifestants.

Z. A.