Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères belge Didier Reynders se réjouit de l’adoption, le 26 janvier 2014, de la nouvelle Constitution tunisienne, «une référence pour la région», précise-t-il.
«Cet évènement marque une avancée majeure dans le processus de transition démocratique entamé en Tunisie en janvier 2011 et devrait permettre au pays d’avancer vers l’achèvement de cette période de transition avec l’organisation prochaine d’élections législatives et présidentielles libres et pluralistes», a-t-il déclaré. «Le pays a connu des difficultés et des crises politiques depuis le début de la transition. La persévérance et l’esprit de consensus dont ont fait preuve tous les acteurs tunisiens impliqués ont permis au pays de se doter de fondations démocratiques solides basées sur l’égalité, l’inclusivité, la liberté et l’Etat de droit», a-t-il ajouté. Selon vice-Premier ministre, la nouvelle constitution tunisienne «marque un tournant pour le peuple tunisien dans son combat pour la liberté et le droit». Et pour cause: «Elle peut donner espoir à toutes celles et ceux qui luttent pacifiquement pour leurs droits fondamentaux», explique-t-il. «La nouvelle constitution est une référence pour la région, particulièrement en ce qui concerne l’égalité entre l’homme et la femme et du point de vue de la liberté de croyance et de culte, ainsi que de la liberté d’opinion et d’expression», souligne encore M. Reynders. I. B. |