Cette nouvelle Constitution qui «représente une étape majeure du processus de transition engagé depuis trois ans (...) répond aux exigences portées par le peuple tunisien au cours de la révolution de 2011 qui aspirait à une réelle démocratie ainsi qu’au plein respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales», a souligné M. Diouf.

Tout en saluant «la mobilisation des autorités tunisiennes ainsi que de l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile qui ont su obtenir des avancées significatives dans la conduite de la transition», Abdou Diouf s’est également félicité de la nomination du nouveau gouvernement conduit par Mehdi Jomaâ, issu du dialogue national «mené grâce aux efforts de la médiation du Quartet».

«J’encourage les responsables tunisiens, et particulièrement les nouvelles autorités gouvernementales, à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de l’organisation, dans les meilleurs délais, d’élections inclusives, fiables et transparentes», a encore indiqué M. Diouf, en rappelant la pleine et entière disponibilité de la Francophonie à poursuivre son accompagnement au processus électoral.

Enfin, le Secrétaire général réitère l’engagement de la Francophonie à approfondir ses actions en soutien au renforcement des institutions de l’Etat de droit qu’elle mène depuis trois ans, notamment dans les domaines des droits de l’Homme, de la justice et des médias.

L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 20 pays observateurs.

Source : communiqué.