Lors de la cérémonie de passation du pouvoir, aujourd’hui, à Dar Dhiafa, à Carthage, Mehdi Jomaâ, le nouveau chef du gouvernement provisoire, a marqué les présents par son assurance empreinte d’émotion. Petites phrases et grands desseins...
- (En réaction à une réplique de Ali Larayedh, chef du gouvernement démissionnaire, qui lui a fait remarquer que personne ne l’a encore qualifié de «provisoire», NDLR): «Au départ, lors du dialogue national, j’étais candidat au poste du chef du gouvernement. Puis j’ai été choisi avant d’être désigné. Aujourd’hui, je suis chef du gouvernement provisoire et demain je serai ancien chef du gouvernement.» - «Nous ne resterons pas un jour après 2014, c’est la date butoir. Nous attendons seulement que l’Instance des élections fixe une date précise pour les élections». - «L’équipe est consciente des difficultés qu’elle aura à affronter. Nous avons seulement besoin de l’aide de tous les Tunisiens. Nous vous disons que nous sommes tous prêts. Surtout qu’il y a déjà eu une première réaction, une nouvelle image véhiculée ici et à l’étranger. Nous avons la légitimité du dialogue consensuel et nous allons entamer dès aujourd’hui le travail». - «Alors vous, au repos (s’adressant à l’équipe du chef du gouvernement démissionnaire, NDLR) et nous au travail. Nous avons devant nous un défi. Nous allons commencer à un rythme accéléré, dès aujourd’hui, et nous allons respecter les fondements et les institutions. Soyez comme au lendemain de la révolution, ainsi nous pourrons oeuvrer ensemble pour que notre pays deviennent comme Singapour». Z. A. |