Les deux responsables évoqueront la fin de la crise politique en Tunisie avec l’adoption de la Constitution et la mise en place d’un gouvernement de compétences nationales indépendantes pour gérer ce qui reste de phase transitoire et garantir les conditions d’élections libres et transparentes avant la fin de 2014.

La situation économique sera sans doute aussi au coeur des discussions, et la partie tunisienne ne manquera pas de s’enquérir du sort de sa demande de garantie américaine en vue d’une nouvelle sortie sur le marché international, à laquelle Washington n’a pas encore donné de suite.

William Burns a déjà effectué une visite en Tunisie, en février 2011, au terme de laquelle il a qualifié la révolution tunisienne d’un «moment historique et source d’inspiration dans la région». C’était sous le gouvernement Mohamed Ghannouchi.

En juin 2011, quatre mois avant les premières élections post révolution, le secrétaire d’Etat américain adjoint, chargé des affaires politiques, a effectué une autre visite en Tunisie et parlé du processus de la transition avec le chef du gouvernement provisoire Béji Caïd Essebsi.

M. Burns était également, le 13 décembre 2012 à Tunis, et il a été reçu par le président provisoire de la république Moncef Marzouki et l’ex-chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali.

Z. A.