Rafik Abdessalem, ancien ministre des Affaires étrangères et gendre de Rached Ghannouchi, leader du parti islamiste Ennahdha, doit rembourser 120.000 dinars à l’Etat. Ainsi qu’un téléphone portable.
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Après les affaires du SheratonGate, du don chinois et du chèque de 8.000 dinars payés au journaliste M. M. pour couvrir ses activités sur Al Moutawasset TV, alors qu’il était à la tête du ministère des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem doit rembourser à l’Etat la somme de 120.000 dinars, qui équivaut au dépassement du budget consacré aux frais de ses voyages). Selon le quotidien ‘‘Al-Maghreb’’ du 1er février 2014, le ministère des Affaires étrangères a refusé de payer cette somme à la place de M. Abdessalem, d’autant que les voyages de M. Abdessalem n’avaient pas tous un caractère professionnel. L’ancien ministre doit, par ailleurs, remettre au ministère le téléphone de fonction (et non un autre à la place comme il l’a fait). Et si ledit téléphone a été perdu, il devait se prévaloir d’une déclaration de perte. Ce qui n’a pas encore été fait près de 10 mois après la fin de ses fonctions. Mieux (ou pis): M. Abdessalem doit aussi payer 32.000 dinars de frais de téléphone non couverts par le département. Les scandales liés au passage de Rafik Abdessalem à la tête du ministère des Affaires étrangères ne semblent pas s’arrêter là. Car les conseillers de l’ancien ministre des Affaires étrangères, à l’image de leur ex-patron, ont tous refusé de remettre les voitures de fonction qui étaient mises à leur disposition. Z. A.
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