«La nouvelle Constitution consacre les libertés, rompt avec le despotisme et instaure une justice indépendante et un pouvoir local effectif», a indiqué Issam Chebbi à l’agence Tap.
Le porte-parole du Parti républicain (Al-Joumhouri), qui intervenait, samedi, lors d'un meeting à Naassen, gouvernorat de Ben Arous, au sud de Tunis, a indiqué que son parti «a décidé de consulter sa base après le parachèvement des trois processus (constitutionnel, gouvernemental et électoral prévus dans la feuille de route du dialogue national, NDLR) et de se mettre à l'écoute de ses structures locales et des préoccupations des citoyens, pour mieux se préparer aux prochaines échéances électorales». Dans une déclaration à l'agence Tap, Issam Chebbi a indiqué qu’il n’exclue pas qu'à l'avenir, son parti puisse établir de nouvelles alliances, tout en estimant que le Front du salut national (FSN, regroupant les principaux d’opposition) est appelé à perdurer et à se développer. Rappelons que le parti Al-Joumhouri avait décidé, il y a quelques semaines, de se retirer de l’Union pour la Tunisie, une coalition de partis d’opposition regroupant Nida Tounes, Al-Jomhouri, Al-Massar, le Parti socialiste et le Parti du travail patriotique démocrate, dont «les activités n'ont pas été à la hauteur de la déclaration constitutive», tout en restant membre du Front de salut. Interrogé sur le projet de loi électorale, M. Chebbi a indiqué que son parti se concertera avec certaines forces politiques pour élaborer une position commune à ce sujet. Il prévoit, cependant, que sur le scrutin de liste à la proportionnelle avec le plus fort reste, utilisé lors des élections du 23 octobre 2011, sera, selon toute vraisemblance, maintenue, mais avec quelques modifications. I. B. |