Me Noôman Fekih, président du comité de défense de l’ancien ministre des Affaires étrangère Rafik Abdessalem, a déclaré que son client n’a pas fui son procès, mardi 4 février, et justifié l’absence de ce dernier par... un vice de forme.
Interrogé sur les raisons de l’absence de Rafik Abdessalem à son audience par le juge d’instruction du Pôle judiciaire et financier, Me Fekih a affirmé que la convocation de son client n’a pas suivi les procédures en vigueur. D’autre part, le comité de défense conteste le traitement du dossier par le juge du 12e bureau du tribunal de première instance de Tunis, qui présenterait, lui aussi, des vices de procédures. Rappelons qu’un bataillon de 200 avocats s’est mobilisé pour la défense de Rafik Abdessalem, ex-ministre des Affaires étrangères et gendre de Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste Ennahdha. Parmi eux, Abdelfattah Mourou, vice-président d’Ennahdha, les députés Farida Laâbidi (Ennahdha), Abderraouf Ayadi (Wafa) et Nejib Hosni (indépendant). Rafik Abdessalem à son retour à Tunis, accueillis par des cadres d'Ennahdha, notamment Lotfi Zitoun et Ajmi Lourimi. Le comité de défense a également assuré que les affaires du «SheratonGate» et du «don chinois», dans lesquelles Rafik Abdessalem est poursuivi, participent d’un complot visant Rached Ghannouchi. Il a également affirmé avoir en sa possession les preuves de l’innocence de M. Abdessalem, qui n’aurait pas dilapidé des biens publics ni fait usage illégal du montant du don chinois de 1 million de dollars à la Tunisie. Y. N. M. |