Le président provisoire de la république, Moncef Marzouki, a décidé de faire du 6 février, date de l’assassinat de Chokri Belaid, une Journée nationale de lutte contre la violence politique.
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Selon le communiqué rendu public à cette occasion, cette décision veut contribuer à mettre fin à la violence politique, qui a conduit à l'assassinat de Farhat Hached, "Ali Belhaouene" (le leader n'a pas été assassiné, Ndlr) et Salah Ben Youssef, ainsi que Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. M. Marzouki, qui a déroulé, en 2012, le tapis rouge aux imams et prédicateurs extrémistes, ainsi qu’aux membres des Ligues de la protection de la révolution (LPR), une milice violente au service du parti islamiste Ennahdha, semble vouloir corriger son image d’ami des extrémistes de tous bords, en prévision des prochaines élections présidentielles. Rappelons que les responsables de plusieurs partis politiques, y compris ses «employeurs» d’Ennahdha, appellent M. Marzouki à démissionner s’il compte se présenter aux prochaines élections afin qu’il ne profite pas de son poste et des moyens de la présidence de la république pour avoir plus de visibilité publique. Z. A. |
