Le président provisoire de la république Moncef Marzouki a récité la «fatiha», jeudi matin, sur la tombe de Chokri Belaïd. Il s’est fait accompagner de son photographe. Pour la publicité.
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Un an s’est écoulé depuis le crime odieux qui a mis fin à la vie du dirigeant de l’opposition Chokri Belaïd. Des manifestations sont organisées à sa mémoire partout dans le pays. Un programme officiel de célébration du 1er anniversaire de sa mort se déroule, depuis deux jours, à Tunis, en présence des membres de sa famille, de ses camarades et de représentants de la scène politique et artistique. Moncef Marzouki, qui a brillé jusque-là par son absence, a cru devoir se rendre très tôt ce matin au cimetière du Jallez, encore désert, pour déposer une gerbe de fleurs sur la tombe du martyr. Seul comme un grand...
Commentent la vidéo de cette scène – diffusée par les services du «tartour» sur les réseaux sociaux –, les internautes ont souligné l’opportunisme et le populisme d’un homme avide de pouvoir et qui utilise même la mémoire des morts pour se positionner pour les prochaines élections. Les Tunisiens, au moment de mettre leur bulletin dans l’urne, s’en souviendront, monsieur le président! Y. N. M. |