Le Parti des patriotes démocrates unifié (Watad) et le Front populaire appellent à la formation d’une commission indépendante pour enquêter sur les assassinats politiques de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
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A l’occasion de la commémoration du 1er anniversaire de l’assassinat de Chokri Belaid, les mouvements de gauche réunis au sein du Front populaire et les familles des martyrs Belaïd et Brahmi, tous deux assassinés par des extrémistes religieux, respectivement le 6 février et le 25 juillet 2013, ont appelé le gouvernement à créer cette commission pour aider à faire avancer l’enquête judiciaire. Le parti Watad estime que Kamel Gadhgadhi, abattu les forces de l’ordre, le 4 février à Raoued, avec 6 autres terroristes, n’était qu’un exécutant, et que l’affaire ne pourrait pas être clôturée tant que les commanditaires n’ont pas été démasqués et traduits en justice. «Pour que la vérité soit révélée, il faudrait que les autorités identifient les parties politiques ayant planifié, financé et ordonné le passage à l’acte», estiment les dirigeants du Watad, qui restent persuadés que ces mêmes parties ont contribué au camouflage des traces du crime et entravé l’enquête. Basma Khalfaoui a, pour sa part, émis le souhait «de ne plus voir une goutte de sang couler et aucun martyr sacrifié». La veuve de Chokri Belaïd, qui poursuit admirablement son combat pour la vérité, a néanmoins estimé que «si Chokri était encore vivant, il serait fier des Tunisiens qui ont contribué à faire avancer le pays pour le sortir de la crise». Y. N. M. |
