hassan saadaoui 2 13Le parti Al-Massar (centre-gauche) commémore aujourd’hui à l’Ariana, au nord de Tunis, le 51e anniversaire de la mystérieuse mort, en 1963, du militant syndicaliste Hassan Saâdaoui.

La rencontre se tiendra à partir de 18 heures à l’espace Bir Belhassen à l’Ariana. La veuve du disparu, Cherifa Saâdaoui, ancienne militante du mouvement national et vice-présidente de l’Union nationale des femmes de Tunisie (UNFT), évoquera, à cette occasion la mémoire de son défunt époux (1899-1963).

La cinéaste Salma Baccar, députée d’Al-Massar, reviendra sur le parcours du résistant nationaliste ainsi que sur les circonstances de sa disparition restées à ce jour non élucidées.

«C’était un grand ami, un grand copain. Après l’interdiction du Parti communiste tunisien (PCT), en janvier 1963, il a été convoqué par la police pour un interrogatoire. Nous ne savons pas ce qui s’est passé au poste de police. Mais, en fin d’après-midi, les policiers ont informé sa femme Chérifa de sa mort. Il a été enterré au Jallez en présence d’une foule immense. Le Dr Ahmed Miled, son ami, s’est occupé de tout. Saâdaoui était membre du bureau politique du PCT et président de l’Union syndicale des travailleurs de Tunisie (USTT)», disait de Hassan Saâdaoui le militant Gorges Adda, né en 1916 et décédé en 2008 à Tunis, qui rendait hommage à son ancien camarade dans une interview accordée à Noura Borsali et publiée dans l’ouvrage ‘‘Bourguiba à l’épreuve de la démocratie, 1956-1963’’ (Editions Samedi, janvier 2000).

Z. A.