«Le Parti Républicain (Al-Jomhouri) refuse que le Mouvement Nida Tounes définisse sa position ou son statut au sein du Front du salut national», a ainsi déclaré, samedi, le porte-parole d'Al-Jomhouri, Issam Chebbi, à l'agence Tap.

«Al-Jomhouri ne veut pas non plus s’impliquer dans une stratégie à l’élaboration de laquelle il n'a même pas participé», a-t-il ajouté, précisant que son parti n’a pas participé à la réunion du Conseil politique du Front du salut national(FSN) parce qu’il n’y a pas été invité.

«Al-Jomhouri s'est engagé, dès le début, à asseoir un climat favorable au travail au sein du Front du salut national, mais l'une des composantes de ce Front a tout mis en œuvre pour dominer l'opposition», a indiqué Issam Chebbi dans une évidente allusion à Nida Tounes.

Interrogé à ce propos par l’agence Tap, Noureddine Benticha, membre du bureau exécutif de Nida Tounes, a expliqué que «le parti Al-Jomhouri a perdu sa représentativité au sein du Conseil politique du FSN en se retirant de l'Union pour la Tunisie, mais il garde toujours sa place au sein du Conseil national du FSN».

Il a, également, tenu à préciser que son parti ne cherche pas à évincer Al-Jomhouri du Front du salut, comme le prétend son porte-parole Issam Chebbi.

Au moment où il s’agit de resserrer les rangs en perspective de la dernière ligne droite pour les prochaines élections, prévues avant la fin de l’année en cours, les dirigeants de l’opposition reviennent à leur péché mignon : les divisions et les querelles de leadership. Les urnes finiront toujours par sanctionner les dirigeants qui ont les yeux plus gros que le ventre... N’est-ce pas Néjib Chebbi?

I. B.