terrorisme 2 17Alors que les partis politiques et organisations nationales ont, dans leur majorité, condamné l’attaque terroriste du 16 février, à Jendouba, la présidence de la république garde un silence assourdissant…

Le Parti des patriotes démocrates unifié (Watad), Ennahdha, Al Jomhouri, Al Qotb, Afek Tounes, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), l'Association des magistrats tunisiens (AMT) pour ne citer que ceux-là, ont publié des communiqués où ils présentent leurs condoléances aux familles des victimes et réaffirment leur soutien aux forces sécuritaires dans leur lutte contre le terrorisme.

Ils ont également appelé le gouvernement à mettre en oeuvre tous les moyens pour lutter contre le terrorisme, notamment des équipements adéquats pour les forces de l’ordre et les militaires.

Dans leurs communiqués, les partis ont renouvelé leur appel pour que le peuple reste uni face au terrorisme et dénonce tout mouvement qui leur semblerait suspects: «C’est le combat de tout un peuple. Unis, nous y arriverons», ont-ils insisté.

Du côté de la présidence provisoire de la république, en revanche, c’est le silence radio : ni communiqué ni réaction à ce sujet n’ont encore été enregistrés lundi à midi.

Les habitants de Jendouba sont choqués par ce silence et s’indignent de ce qu’ils considèrent comme de la discrimination et du mépris.

«Le sang des citoyens de Jendouba est celui de tous les Tunisiens, Marzouki semble avoir oublié que nous faisons partie du pays. Son silence est une vraie insulte, on s'en souviendra», déclare Ahmed, un habitant de la région.

Y. N. M.