Le président provisoire de la république Moncef Marzouki n’a nullement l’intention de démissionner, même s’il compte se présenter aux prochaines élections.
Dans un entretien, dimanche soir, à la chaîne publique Watania1, M. Marzouki, qui est très critiqué pour ses positions aux échelles nationale et internationale, a réitéré qu’il ne passera les clefs du Palais de Carthage (et quoi qu’il arrive) qu’à un président élu démocratiquement. M. Marzouki a oublié qu’il n’a pas été élu, lui-même, par suffrage direct pour occuper le Palais de Carthage. Il a juste été élu pour être membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC) par seulement 7.000 voix, et il a été imposé dans son poste actuel par Rached Ghannouchi et le parti islamiste Ennahdha, qui plus est, pour un mandat d’un an, dépassé depuis le 23 octobre 2012. S’il s’accroche à ce point à son poste, en évoquant «le devoir national», c’est qu’il ne compte pas le lâcher, même après les élections, par... «devoir international». M. Marzouki démontre, jour-après-jour, qu’il est incompétent, inconstant, impulsif, dangereux et, surtout, imprévisible et capable du pire pour garder sa mainmise sur l’institution de la présidence. Wait and see... Z. A. |