Dans un communiqué rendu public mardi, l’ATFD annonce son retrait du FSN, une coalition de partis démocrates et progressistes, constituée en août 2013, pour s’opposer à la dérive théocratique de l’ex-gouvernement islamiste.

L’ATFD explique avoir rejoint le FSN pour renforcer les rangs des démocrates et des progressistes à un moment délicat de l’histoire de la Tunisie, quand les islamistes au pouvoir poussaient le pays vers l’incertitude et l’inconnu.

Selon le communiqué, le FSN a réussi à affronter divers problèmes, à faire face à plusieurs difficultés, à remettre le pays sur le bon chemin et à préserver les acquis de la révolution, tout en contribuant à la chute du gouvernement Hamadi Jebali, au lendemain de l’assassinat de Chokri Belaïd, et de celui d’Ali Larayedh, au lendemain de l’assassinat du député Mohamed Brahmi.

Après avoir été rassurée par l’adoption de la constitution et par la mise en place d’un gouvernement de compétences nationales indépendantes, l’ATFD a décidé, au cours d’une assemblée générale, réunie le 23 février, de se retirer du Front du salut pour se concentrer sur ses activités associatives, indique l’association féministe dans son communiqué.

«C’est là notre place naturelle où nous allons continuer à militer pour ancrer les principes de la démocratie dans le pays, où le terrorisme n’a pas de place», conclue le communiqué.

Z. A.