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Des dirigeants du parti islamiste Ennahdha et de ses satellites volent au secours d'un hors-la-loi appelé Imed Dghij et font pression pour le faire libérer.

 

Une délégation de 25 députés d’Ennahdha, du Congrès pour la république (CpR) et du parti Wafa, présidée par la Nahdhaouie Maherzia Laâbidi, vice-présidente de l’Assemblée nationale constituante (ANC), a rencontré, jeudi après-midi, le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou pour lui demander de libérer Imed Dghij.

Ce dernier est le président de l’association «Hommes de la révolution du Kram», relevant des Ligues de protection de la révolution (LPR), des milices violentes au service du parti islamiste Ennahdha et de son satellite, le CpR, parti du président provisoire de la république Moncef Marzouki.

Ceci explique-t-il donc cela?

Imed Dghij est-il un simple agitateur professionnel émargeant sur les largesses de ces partis, dont des dirigeants mouillent aujourd’hui la chemise pour essayer de le faire libérer, malgré les appels à la haine et à la violence qu’il ne cesse de lancer, notamment contre les forces de l’ordre?

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Imed Dghij chuchote dans l'oreille de Rached Ghannouchi: l'agitateur et le gourou qu'ont-ils à se raconter?

Le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou a promis à ces chers responsables politiques, qui défendent aujourd’hui un véritable hors-la-loi, d’ouvrir une enquête sur les conditions de son arrestation.

S’il y a eu atteinte à son intégrité physique, comme le prétendent ses partisans, les agents qui l’ont arrêté devraient assumer leur responsabilité, leur a-t-il expliqué.

Z. A.